Déménager son potager
Un déménagement est déjà une épreuve en soi, mais déménager du "vivant" avec ajoute une dimension intéressante au projet.
J'ai déjà tenté l'expérience avec un grand aquarium récifal (poissons marins plus corail vivant), donc déplacer des plantes était un challenge moins important cette fois-ci. Reste que cela nous a demandé 6 heures à deux, pour 6 m2. Merci Arnaud pour le coup de main !!
Nous sommes donc partis de ce potager de 6 m2, que nous devions déplacer de quelques kilomètres.
Pour préparer le déplacement en limitant le stress au niveau des plantes, j'avais planté un maximum dans de grands pots, que j'avais ensuite immergés en pleine terre, pour leur garder une température régulée, et donc limiter le stress hydrique (un pot en plastique sombre chauffe redoutablement une fois exposé au soleil, desséchant toute la motte très rapidement).
L'objectif était donc tout d'abord de sortir tous les pots de la terre, après avoir récupéré le paillage. Puis la terre restante a été mise dans des "bigs bags", très grands sacs très solides, et dans des sacs renforcés pour gravats. Une dizaine de sacs furent utilisés.
Deux voyages en camion ont été nécessaires pour tout déplacer, avant de réparer le sol et de semer du gazon.
A destination, après 2 jours en attente sur une terrasse, les pots ont été déplacés dans le jardin, le temps de finir le premier bac de culture (1.2 x 3 x 0.45). Ce bac a été entièrement construit sur place avec des planches d'acacia imputrescible fournis par la société AKATZ.
Un seul bac de culture n'a pas actuellement permis de tout replanter en terre, mais j'ai tenté la mise en place d'une grande Ollas d'irrigation (25 cm de diamètre), plutôt que d'en mettre plein de petites comme l'année dernière. Cela fera l'objet d'un autre article. En quelques mots : le niveau d'eau avait baissé de 5 cm en plusieurs jours très chauds, alors qu'il n'y avait pas de plantes autour. J'ai planté des salades autour du pot, et le niveau d'eau a baissé de 10 cm en 12 heures !
A part deux salades qui n'ont pas aimé la transplantation à l'arrache, tout le monde est bien arrivé et continue à bien évoluer, sous le regard averti et scrutateur de la maîtresse des lieux !